1. Définition et enjeux

Le forensic (ou « analyse médico-légale numérique ») en sécurité informatique désigne l’ensemble des méthodes et procédures permettant de collecter, conserver et analyser des preuves issues de systèmes d’information compromis : journaux (logs), images mémoires, traces réseau, fichiers altérés… L’objectif est de reconstituer la chronologie de l'attaque, d’identifier ses auteurs et de préserver l’intégrité des éléments de preuve pour d’éventuelles poursuites judiciaires ou sanctions internes.

La réponse à incident regroupe, quant à elle, l’ensemble des actions menées dès la détection d’une compromission : identification de la menace, confinement du périmètre affecté, éradication des malwares, restauration des services et retours d’expérience. Cette démarche s’appuie sur des processus normés (ISO 27035, NIST SP 800-61) et vise à limiter l’impact opérationnel tout en assurant une remise en production rapide et sécurisée.

Gérer les incidents de sécurité convenablement permet notamment de répondre aux enjeux suivants :

  • Protection des données sensibles : éviter ou limiter exfiltration et fuites d’informations confidentielles.
  • Continuité d’activité : réduire les interruptions de service (tant pour les utilisateurs finaux que pour les employés) qui se traduisent directement en pertes financières
  • Réputation et confiance : une gestion maîtrisée des incidents renforce l’image de fiabilité auprès des clients et partenaires et montre la bonne volonté de l'organisation impactée.
  • Conformité réglementaire : satisfaire aux obligations (RGPD, LPM, PCI-DSS etc.) et préparer d’éventuels audits.

2. Les principaux types d'incidents de sécurité

On parle d’événement de sécurité quand une action, un comportement ou une situation est détectée et peut potentiellement représenter un risque pour la sécurité informatique du système d'information, sans qu’il soit encore établi qu’elle constitue une menace réelle ou avérée.

Les incidents de cybersécurité sont des événements qui compromettent effectivement la confidentialité, intégrité ou disponibilité des systèmes d'information. Voici quelques uns des types d'incidents rencontrés les plus fréquemment et leurs impacts

Ransomware

📌 En bref : Chiffrement des fichiers critiques de l’entreprise, suivi d’une demande de rançon pour les déverrouiller.

Les ransomware représentent l’une des menaces les plus dommageables aujourd’hui. Les campagnes modernes combinent souvent vol de données, chiffrement, et chantage à la divulgation (double ou triple extorsion).

Phishing et ingénierie sociale

📌 En bref : Tromper les utilisateurs pour leur soutirer des informations sensibles ou les pousser à des actions malveillantes.

Le phishing reste la porte d’entrée numéro un des compromissions. Il se décline en plusieurs types: email frauduleux, messages instantanés, appels téléphoniques (vishing), et même parfois en rencontres physiques. L’ingénierie sociale peut viser les équipes IT ou comptables/financières dans le cadre de fraudes au président par exemple.

DDoS : Déni de service distribué

📌 En bref : Saturer les ressources d’un service (site web, application, VPN…) pour le rendre indisponible.

Ces attaques visent à provoquer une interruption de service via un volume massif de requêtes. Elles peuvent être purement techniques, mais aussi servir de diversion pendant une autre tentative d'intrusion, ou faire pression sur l’organisation (chantage DDoS). Les botnets utilisés (Mirai, Mantis…) peuvent générer plusieurs térabits de trafic.

Attaque de la chaîne d’approvisionnement

📌 En bref : Compromettre un fournisseur, un logiciel ou un composant tiers pour infiltrer une organisation.

De plus en plus fréquentes, ces techniques consistent à contaminer en amont un logiciel, une librairie ou une infrastructure utilisée par la cible. Elles sont difficiles à détecter car elles passent souvent par des canaux « de confiance ». Exemples connus : SolarWinds, XZ Utils, Codecov.

Insider Threat : Les menaces internes

📌 En bref : Actes malveillants ou accidentels provenant de collaborateurs ou prestataires autorisés.

Ces incidents de sécurité peuvent être dus à des comportements malveillants (vol de données, sabotage) ou à de simples négligences (mauvaise manipulation, publication de fichiers sensibles). Ils sont particulièrement difficiles à gérer car ils proviennent d’acteurs ayant déjà des accès légitimes au système d’information.

3. Les 5 phases clés d’un processus de réponse à incident

La gestion d’un incident est un événement dit “exceptionnel” qui génère un véritable stress, tant par son aspect inhabituel que par l’urgence qu’il impose et les enjeux critiques qu’il soulève.

A ce titre, il est vital de ne pas céder à la pression et de procéder de manière méthodique. C’est pour cette raison que sur la base du cadre opérationnel de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) - lui-même basé sur la norme ISO 27035 - enrichi de nos expériences, nous découpons un incident en 5 phases que voici:

Phase 1 : Préparation

La première étape se réalise en amont de la crise et consiste à préparer le terrain de manière à gagner du temps et à être le plus efficace et organisé possible le jour de l’incident. Voici une liste de quelques unes des tâches à réaliser lors de cette phase:

  • Création d’un plan de réponse à incident décrivant les étapes à suivre face aux menaces. Ce plan doit couvrir plusieurs volets : la détection, l’analyse, le confinement, l’éradication, la remédiation et la reprise. Il doit également inclure les canaux de communication à activer selon la gravité de l’incident (interne, partenaires, autorités, clients), ainsi que les critères déclenchant une escalade. Ce document vivant doit être testé et mis à jour régulièrement au travers d'exercices de simulation, afin d’évaluer son efficacité et former les équipes à sa mise en œuvre.
  • Mise en place d’un CSIRT (Computer Security Incident Response Team), ou encore équipe de réponse aux incidents, avec des rôles et responsabilités formalisés et dont les membres seront référencés dans le plan de réponse à incident. Cette équipe doit disposer de procédures de communication interne et externe et d’indicateurs de détection préalablement identifiés.
  • Déploiement d’un SIEM (Security information and Event Management): un outil permettant de centraliser les logs. En effet, disposer de tous les logs en un seul et même endroit est particulièrement important pour un traitement de l’incident optimal. Ce SIEM contiendra par exemple: les journaux de connexion systèmes/applicatifs, les traces réseau issues des différents firewalls, les log des serveurs web ou différents applicatifs, etc.
  • Rédaction de playbooks, des guides de sécurité simples, écrits à la manière de recette de cuisine et référencés dans le plan de réponse à incident, permettant de dérouler une méthodologie prévue à l'avance avance selon le type d’incidents rencontrés
  • S’assurer de la présence de backups pour l’ensemble des systèmes critiques de l’infrastructure. Ces derniers permettront de restaurer les systèmes dans un état pre-compromission, et sont notamment indispensables en cas d'incident de type ransomware.
⚠️ Le SIEM et le système de backups doivent être indépendants du système d’information afin d’éviter que les logs ou les backups ne soient effacés lors d’une compromission totale de celui-ci.

Il est notamment conseillé de réaliser un audit de capacité de réponse à incident qui permet de faire un point sur le plan de réponse aux incidents et la maturité des processus en cas d'incident.

Phase 2 : Identification

Dès lors qu’une alerte est levée grâce aux mécanismes mis en place au cours de la phase de préparation (EDR, remontée par un utilisateurs, etc.), l'équipe de réponse aux incidents se mobilise pour identifier l’origine et la nature de l’événement. Cette étape, qui doit être détaillée dans le plan de réponse à incident, vise à confirmer qu’il s’agit bien d’un incident de sécurité et non d’un faux positif.

Les analystes examinent alors sans perdre de temps les journaux d’activité. Ils extraient les indicateurs de compromission et évaluent le périmètre impacté. Plus la qualification est précise (type de malware, vecteur d’attaque, étendue du sinistre), plus la réponse qui s’en suit sera efficace.

Phase 3 : Confinement et Analyse

Une fois l’incident détecté, les actions de confinement sont déclenchées pour limiter toute propagation et empêcher les actions malveillantes de l’attaquant. Pour cela il faut:

  • Isoler les zones réseau affectées
  • Désactiver (ou a minima passer en mode dégradé) les applications concernées
  • Bloquer les comptes compromis
  • Saisir les systèmes physiques impactés
  • Préserver les artefacts créés par les attaquants (logs, captures de la mémoire et des disques)

L’enjeu est ici double : empêcher l’attaquant de s’étendre tout en garantissant la conservation de preuves intactes.

Le respect de cette double problématique est crucial et conditionne la qualité du reste de l’investigation. Les preuves doivent notamment être acquises et traitées de façon méthodiques et documentées, en particulier si l’on souhaite engager des poursuites en justice ultérieurement.

C’est en parallèle de cette phase que l’analyse Forensique peut être déclenchée. Cette dernière aura pour objectif de déterminer précisément, à partir des preuves récoltées, les éléments ayant mené à une compromission et les actions entreprises par les attaquants.

Cette analyse permettra notamment de dresser une liste des indicateurs de compromission (ou IoC pour Indicators of Compromise en anglais) afin d’identifier tous les éléments touchés (serveurs, postes de travail, équipements, comptes,..) et comprendre le mode opératoire des attaquants.

Phase 4 : Éradication de la menace

En fonction de l’ampleur de l’incident, il pourra être nécessaire (dans le cas d’une compromission totale du Système d’information par exemple) de recréer ce que l’ANSSI appelle un “coeur de confiance”. Cet espace sain sera par la suite le point de départ du déploiement des outils et actions d’éradication.

Exemples:

Déploiement d’un nouvel Active Directory après que l’ancien ait été compromis ; Création de nouvelles zones réseau qui ne peuvent être atteintes par l’attaquant ;

Une fois le coeur de confiance créé, les actions d’éradication peuvent commencer. Sur la base des résultats de l’analyse forensique et des indicateurs de compromission identifiés, les équipes techniques procéderont à l’élimination définitive de la menace:

  1. Suppression des malwares et neutralisation des portes dérobées (en général réalisé de façon automatique et centralisée depuis un EDR)
  2. Mise sur liste noire (blacklisting) des IP malveillantes identifiées depuis les firewalls
  3. Correction des vulnérabilités exploitées

Phase 5 : Reconstruction

Après avoir éradiqué la menace, la priorité est de remettre en service les systèmes et de mettre en place les correctifs identifiés au cours des phases précédentes. Les données et services sont restaurés progressivement, à partir de sauvegardes saines, en veillant à ne pas réintroduire les vulnérabilités exploitées ni à restaurer d’éventuelles portes dérobées. À cette fin, chaque composant réintégré fait l’objet de contrôles rigoureux:

  • Vérification de l’absence de comptes inactifs ou compromis
  • Validation des configurations durcies (pare-feu, segmentation réseau, politiques d’accès)
  • Tests de non-régression pour s’assurer que les correctifs appliqués ne génèrent pas de nouvelles failles

Cette phase, qui peut s’étendre sur plusieurs semaines voire plusieurs mois, s’inscrit dans une démarche continue de durcissement : non seulement on applique les correctifs critiques et on renforce les configurations des systèmes, mais on introduit aussi des audits de sécurité réguliers afin de mesurer l’efficacité des mesures mises en place et de détecter proactivement toute faiblesse nouvelle.

La clôture formelle de l’incident de sécurité s’accompagne d’une session bilan des apprentissages tirés de l’incident. On y analyse les délais de détection et de réaction, l’adéquation des procédures, la coordination entre les équipes et la qualité des communications. Les résultats de ce débriefing permettent d'améliorer les processus de réponse aux incidents via la mise à jour des plans d’intervention, des référentiels d’audit et des programmes de formation, bouclant ainsi la boucle d’amélioration continue indispensable pour renforcer la résilience de l’organisation face aux futures menaces.

4. Retour d’expérience du terrain et principaux écueils

Nos consultants ont mené toutes sortes d’activités forensic, de la simple levée de doute suite à l’exécution d’une pièce jointe provenant d’un mail de phishing au ransomware paralysant un parc de plusieurs milliers de postes. Forts de ces expériences, nous avons souhaité faire ressortir les 3 écueils majeurs suivant que nous avons pu rencontrer.

Vouloir aller trop vite

S'il est compréhensible de vouloir aller le plus rapidement possible, la phase de reconstruction ne doit commencer qu’une fois acquis un niveau de confiance élevé sur l’identification de toutes les portes dérobées et indicateurs de compromission. Lors de l’une de nos enquêtes forensique, une entreprise trop pressée de relancer son activité a, par exemple, remplacé en urgence les disques durs de l’ensemble de ses collaborateurs (soit plusieurs centaines de personnes) avant la fin des analyses.

Quelques jours plus tard, un serveur resté partiellement examiné a permis aux attaquants de revenir, de voler les identifiants d’un compte administrateur puis de réinfecter l'Active Directory et les postes tout neufs : double interruption d’activité, double facture.

Détruire les preuves en voulant corriger les failles

Le premier réflexe face à un fichier ou à un binaire malveillant est généralement de l’effacer au plus vite. Cette suppression prive pourtant les analystes des éléments nécessaires pour reconstituer la chronologie de l’attaque, détecter une exfiltration de données ou découvrir d’autres implants. Avant toute mesure de confinement ou d’éradication, il est donc impératif de réaliser des acquisitions complètes (physiques si possible, logiques à défaut) des systèmes affectés. Sans elles, impossible d’être certain d’avoir compris l’attaque dans sa globalité et d’avoir éliminé toutes les portes dérobées de l’attaquant.

Choisir un partenaire inadapté

La gestion d’un incident de sécurité requiert des outils et des compétences spécifiques: acquisition, préservation et traçabilité de la preuve, maîtrise des journaux propres à chaque plateforme, capacité à guider les décisions stratégiques sous pression. Confier cette mission à un prestataire « généraliste » parce qu’il est déjà connu de l’entreprise est tentant face à l’urgence de la situation mais la société s'expose à plusieurs risques :

  • une investigation qui piétine par manque de méthode ou de spécialisation
  • l’immobilisation prolongée du SI et sur‑coûts associés (pertes de chiffre d’affaires, pénalités contractuelles)
  • des erreurs de communication qui dégradent la réputation et compliquent la gestion réglementaire (notifications RGPD, assurances, autorités)

Recourir à une équipe dédiée, rompue aux procédures de réponse à incident et à la gestion de crise, permet de réduire drastiquement le stress et les impacts de l’incident.

5. Conclusion

Lorsqu’une cyberattaque a lieu, chaque seconde compte. Il est facile de s’éparpiller ou de prendre de mauvaises décisions dans l’urgence, ce qui aura pour effet de prolonger l’attaque et d’augmenter les pertes financières.

Chaque année, plus de 40% des sociétés françaises se déclarent victimes d’une Cyberattaque, c’est pourquoi il est vital de se préparer pour être capable de réagir vite et efficacement. A ce titre, nos conseils sont les suivants:

  • Se préparer en amont : disposer d’un socle technique robuste (journalisation exhaustive, sauvegardes hors ligne, outils de collecte forensique) et de procédures de sécurité documentées.
  • S’entraîner régulièrement : organiser des exercices de crise et des simulations d’attaque afin de rôder la coordination, vérifier les temps de réaction et ajuster les plans.
  • S’appuyer sur un partenaire expert : sélectionner un prestataire spécialisé en réponse à incident, capable de mobiliser rapidement une équipe pluridisciplinaire et de fournir un accompagnement stratégique, technique et réglementaire.
  • Auditer et renforcer en continu : mener des audits de sécurité périodiques, appliquer sans délai les correctifs critiques et actualiser les référentiels de bonnes pratiques pour prévenir toute récidive.

Que vous soyez dans une démarche de préparation ou activement en train de résoudre un incident, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à nos offres de réponse à incident ou d'audit de capacité de réponse à incident !

FAQ - Questions fréquentes

Quel est le coût d’une prestation de forensic numérique et de quoi dépend-il ?

Le coût d’une intervention varie fortement en fonction de la nature et de la complexité de l’incident. Une simple levée de doute peut représenter un budget de quelques milliers d’euros, tandis qu’une gestion d'incident complète d'un ransomware à l’échelle d’une entreprise peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, ce qui reste anecdotique en comparaison des rançons et pertes journalières liées à ce type d’incident.

Les principaux facteurs qui influent sur le prix de ce type de prestation sont:

  • Le niveau de préparation de l'entreprise impactée (plan de réponse à incident, tooling, logs, processus en place, etc.) ;
  • L’étendue du périmètre à analyser (nombre de machines, serveurs, environnements cloud) ;
  • Le niveau d’urgence (astreinte, 24/7, délais de réaction) ;
  • La profondeur de l’investigation attendue ;
  • La nécessité de produire des éléments recevables juridiquement ;
  • L’implication éventuelle dans les actions de remédiation.

Quand faut-il faire appel à un expert en forensic ?

Il est fortement recommandé de faire appel à une équipe spécialisée dès qu’un doute sérieux pèse sur l’intégrité du système d’information. Parmi les signaux qui doivent alerter on retrouve :

  • Détection d’un ransomware ou d’un comportement anormal sur un poste ;
  • Alertes inhabituelles ou répétées du SIEM ou de l’EDR ;
  • Connexions suspectes depuis des IP non référencées ou à des horaires anormaux ;
  • Compromission d’un compte à privilèges ;
  • Soupçons ou preuves de fuite de données.

L’intervention rapide d’un prestataire de sécurité expérimenté permet de sécuriser les preuves, d’éviter les erreurs critiques et de limiter l’impact global de l’incident.

Les preuves numériques recueillies seront‑elles recevables juridiquement ?

Oui, à condition qu’elles soient recueillies dans le respect strict des principes de traçabilité, d’intégrité et de conservation. Cela implique l’usage d’outils d’acquisition certifiés, le calcul de hash (SHA-256 ou plus) et une documentation rigoureuse de chaque action.

Il est fortement recommandé de confier cette acquisition à un tiers spécialisé lorsque :

  • une plainte ou une procédure judiciaire est envisagée ;
  • une notification réglementaire (CNIL, ANSSI) est requise ;
  • des enjeux assurantiels ou contractuels sont en jeu.

L’intervention d’un tiers renforce la crédibilité des preuves et leur recevabilité en justice.

Combien de temps dure une investigation forensique ?

La durée dépend directement de la gravité de l’incident et de la maturité de l’organisation. Pour un incident isolé, affectant quelques postes, l’investigation peut être menée en quelques jours. En revanche, pour une compromission à grande échelle, impliquant plusieurs serveurs, une infrastructure cloud et des données sensibles, l’enquête peut s’étendre sur plusieurs semaines.

La remise en état complète du système (incluant l’éradication de la menace, la reconstruction d’un environnement sain, les tests de sécurité, la restauration des données et le durcissement des systèmes) peut parfois prendre plusieurs mois.

Une intervention bien préparée et bien encadrée permet de réduire ces délais de manière significative tout en assurant un retour en production sécurisé et durable.